Michaël DE GAETANO, syndicaliste CGT élu au CE des CNIM de La Seyne, est actuellement sous le coup d’une procédure de licenciement, injuste et abusive.

Employé depuis 2006 au sein des CNIM, Michaël DE GAETANO n’a jamais fait l’objet d’aucune remarque concernant l’exécution de son travail.
De quoi est il coupable et que lui reproche-t-on ?
Il lui est reproché d’avoir dans l’exercice de son mandat syndical tenus des propos jugés déloyal et mensongers à l’encontre même de l’entreprise lors d’une enquête conduite par la CPAM sur la reconnaissance ou pas d’une accident de travail pour harcèlement.

Cette situation intervient dans un contexte économique particulier pour les CNIM : Elle fait suite à la baisse de charge ce qui a conduit l’activité des CNIM à un chômage partiel. A l’époque, seule la CGT avait dénoncé un plan social «camouflé» par un nombres anormalement élevés de ruptures conventionnelles et de licenciements.

Dès lors, la Direction des CNIM a multiplié ses pressions, et a accentué avec acharnement ses procédures disciplinaires envers la CGT. Aujourd’hui plus d’une dizaine de dossier sont devant les CPH de Toulon, en attente d’un jugement.

Au regard des faits, la CGT considère que cette situation reflète une attaque délibérée à caractère discriminatoire, visant à criminaliser l’activité syndicale, créer un climat de peur parmi les salariés en s’attaquant à leurs élus dont les objectifs sont de défendre les conditions de travail et les droits de leurs collègues.

La CGT exige l’arrêt de toute procédure à l’encontre de Michaël DE GAETANO pour qu’il retrouve légitimement et immédiatement, et en toute sérénité, son travail et son mandat de représentant du personnel CGT au sein des CNIM.

Pour la CGT, notre solidarité doit être sans faille face aux attaques frontales faites à nos militant, c’est tout le sens de ce rassemblement. Nous devons dénoncer fortement de tels agissements qui criminalisent l’action syndicale. N’oublions pas qu’en s’attaquant à des militants de la CGT, les Directions touchent à vos libertés individuelles sur votre lieu de travail.

Ces pratiques tendent à se multiplier dans la période. La CGT est intervenue dernièrement dans plusieurs entreprises du Var suite à des pressions envers des élus CGT, ce fut le cas chez LIDL.

Ces situations sont inadmissibles et inacceptable !

Alors, la CGT lance un appel clair. Il ne doit pas y avoir de zones de non droit. Nous ne laisserons pas passer sous silence ce type de comportement.

Alors qu’on se le dise, et que la direction des CNIM prête bien l’oreille : si l’on touche à un syndiqué de la CGT, on s’attaque à TOUTE la CGT. Face à tels agissements, le patronat Varois trouvera systématiquement sur son chemin la CGT pour que cesse de telles pratiques et violences sociales indigne d’un pays qui se réclame patrie des droits de l’homme !

D’ors et déjà, la CGT appelle l’ensemble des salaries à s’inscrire dans la journée nationale du 23 septembre, contre les discriminations syndicales et pour les libertés d’action et d’expression.